Bien gérer votre trésorerie est capital pour le développement de votre entreprise. Sans prévision de vos recettes et de vos charges, comment évaluer votre santé financière et prendre les bonnes décisions quant à vos investissements ?

 

 

Si vous n’avez encore jamais réalisé de plan de trésorerie, alors suivez nos conseils ! Et pour ceux qui en ont déjà créé un, voici une petite piqûre de rappel …

 

Un plan de trésorerie, de quoi parle-t-on ?

Un plan de trésorerie est un précieux allié pour anticiper les décalages de trésorerie et gagner en sérénité. Il s’agit tout simplement d’un plan sous forme de tableau comprenant mois par mois toutes vos recettes et vos charges.

Le but est de répertorier à la fois les montants fixes que vous pouvez facilement anticiper et d’ajouter aussi tous les montants variables, qu’il faut estimer et prévoir avec le plus de précision possible.

Le but de cet inventaire est de parvenir à équilibrer vos dépenses et vos encaissements sur l’année mais aussi de définir votre solde à chaque fin de mois pour faire face aux charges à prévoir. Un plan de trésorerie présente enfin l’intérêt d’évaluer votre capacité à financer vos investissements et votre capacité à faire face aux périodes creuses (le mois d’août si vous travaillez avec des entreprises par exemple).

 

plan_de_trésorerie

 

A quoi ressemble un plan de trésorerie ?

Construisez simplement un tableau comme celui proposé par CCI Entreprendre : chaque colonne doit correspondre au mois de l’année de la période qui vous intéresse et chaque ligne aux différentes postes de recettes et de charges que vous êtes capable d’identifier. L’idéal est d’être le plus exhaustif possible lorsque vous listez vos entrées et vos sorties d’argent. Tout d’abord, commencez par faire l’inventaire des recettes attendues :

  • Chiffre d’affaires TTC ;
  • Remboursement de TVA ;
  • Apports (capital, compte courant) ;
  • Subvention, emprunt et prêt d’honneur (si vous avez prévu d’en obtenir) …

Ensuite, attaquez-vous à la liste de toutes vos charges. Pour cela, pensez à toutes vos dépenses prévues :

  • Salaires et charges sociales (si vous avez des employés) ;
  • Paiement de vos achats TTC auprès de vos fournisseurs (en tenant compte de leur délai) ;
  • Assurances diverses ;
  • Charges de fonctionnement : loyers et charges locatives, entretien, petit équipement, maintenance du matériel, logiciels informatiques, honoraires, assurances, frais de transports, frais de communication, fourniture d’eau et d’énergie, abonnements téléphone et internet, etc. ;
  • Remboursement de vos prêts professionnels ;
  • Impôts et taxes…

Une fois ces listes établies, le plus difficile est d’estimer les montants précis des entrées et sorties et d’anticiper d’autres dépenses imprévues.

 

 

 

Posez-vous les bonnes questions

Pour vous aider à identifier toutes les recettes et charges variables à prévoir, et évaluer leurs montants, voici des exemples de questions à vous poser :

  1. Quels sont vos objectifs de vente ?
  2. Attendez-vous des financements exceptionnels (crédit, apport, levée de fond, gain à un concours) ?
  3. Allez-vous récupérer des crédits TVA ?
  4. Allez-vous percevoir des pénalités auprès de vos clients en cas de retard de paiement ?
  5. Avez-vous prévu de remplacer des équipements ?
  6. Avez-vous prévu d’embaucher ces prochains mois ?
  7. Allez-vous changer de locaux professionnels prochainement ?
  8. Avez-vous prévu de souscrire à de nouvelles assurances ou abonnements ?

 

Quelques conseils pour bâtir un plan de trésorerie efficace

Pour éviter quelques mauvaises surprises :

  • Inscrivez-bien le montant de la recette (ou de la dépense) dans la colonne du mois de son encaissement (ou décaissement) effectif,
  • Attention à ne pas sous-estimer vos charges variables,
  • Prenez en compte la saisonnalité de votre activité,
  • Établissez plusieurs plans de trésorerie pour envisager différents scénarios : un premier plan plutôt pessimiste, un second scénario plus réaliste et un dernier assez optimiste.

Pensez aussi à affecter un budget « divers » de l’ordre de 2 à 5% de votre chiffre d’affaires pour prévoir une marge d’imprévus et tenez compte de toutes les petites sommes récurrentes qui, une fois additionnées, peuvent peser plus lourd qu’on ne le pense dans la balance. Une fois votre plan de trésorerie établi, vous aurez une vision globale de vos flux de trésorerie. Vous pourrez anticiper les éventuels décalages et prendre les mesures pour les réduire.

 

 

Dites-vous bien une chose : un plan de trésorerie n’est pas établi une bonne fois pour toutes ! Pensez donc bien à le mettre à jour régulièrement. Plus vous ferez et referez cet exercice de prévision et plus votre plan collera à la réalité.

Enfin, et surtout, soyez très attentif aux délais de paiement de vos clients car ils tiennent un rôle majeur dans votre plan de trésorerie. Et si ce document fait apparaître un besoin de liquidités, il existe des solutions pour encaisser plus rapidement vos factures clients. Cash in Time, par exemple, paye vos factures clients en moins de 24h* ! Vous gagnez du temps et vous fluidifiez votre trésorerie 😉

 

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