Geoffroy Roux de Bézieux, Président du Medef « Le pire n’est pas certain » (Les Echos, 9 juin 2020)

 

Alors que le déconfinement s’accélère, l’économie s’inscrit dans la même dynamique et pourrait être moins affectée que prévu par la crise sanitaire. L’INSEE, dans son dernier point de conjoncture publié le 17 juin dernier, revoit ainsi à la hausse l’estimation d’évolution trimestrielle du PIB français au deuxième trimestre 2020 à -17% (contre -20% estimé dans le point de conjoncture du 27 mai dernier, et après -5.3% au premier trimestre).

 

Des indicateurs de plus en plus optimistes

Selon les derniers indicateurs disponibles, la perte d’activité économique par rapport à une situation « normale » aurait été de 29 % en avril, puis de 22 % en mai, et se limiterait à 12 % en juin. Certes, l’évolution de la situation sanitaire, de l’emploi ou encore du commerce international peut encore impacter cette nouvelle dynamique. Le tableau pourrait néanmoins être moins noir que prévu, ce qui conforte les propos de Geoffroy Roux de Bézieux lorsqu’il laissait entendre, le 9 juin dernier dans une interview accordée aux Echos que « le pire n’est pas certain ».

 

Un retour à la normal en 2022 ?

L’INSEE ne se risque cependant pas encore à dire quand l’économie aura retrouvé son rythme de croisière, même si Christian Noyer, ancien Gouverneur de la Banque de France (2003-2015) estimait pour sa part sur l’antenne de France Info début juin que « la France retrouvera le niveau d’activité d’avant crise à la mi-2022 ».

 

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