La moyenne des retards de paiement est repassée au-dessus de 11 jours fin 2019. Ces retards amputent la trésorerie des PME de près de 19 milliards d’euros.

Dans sa dernière édition publiée début octobre, l’Observatoire des délais de paiement dresse un bilan mitigé sur l’année 2019 et le début de l’année 2020. Pourtant, dix ans après la loi de modernisation de l’économie (LME) qui a réglementé les délais de paiement interentreprises, la situation s’est clairement améliorée. En effet, ces délais de paiement sont désormais bien installés en dessous de la limite de 60 jours fixés par la loi, le délai fournisseur s’établissant à 51 jours et celui des clients à 44 jours.

 

Un tiers des factures payées en retard

Si la situation s’est globalement améliorée ces dernières années du côté des délais, près d’un tiers des factures sont tout de même payées au-delà de 60 jours. De plus, le retard de paiement moyen est reparti à la hausse en 2019 selon les données Altares :  passé sous la barre des 11 jours en 2018, il était de 11,5 jours fin 2019.

Mais finalement l’année 2020 s’annonce moins grave qu’on ne pourrait l’imaginer. En effet, toujours selon cet Observatoire, l’année avait bien démarré mais « les mois Covid » ont changé la donne, sans que le retard de paiement ne s’aggrave fortement. En juin 2020, il aurait ainsi été proche de 12,5 jours : un moindre mal dans une période compliquée.

 

Un problème récurrent qui pèse fortement sur la trésorerie des PME

Il n’en demeure pas moins que si les entreprises respectaient entre elles les délais légaux, les PME pourraient récupérer 19 milliards d’euros de trésorerie supplémentaires et les ETI bénéficieraient de 7 milliards d’euros de liquidités en plus.

C’est pourquoi, le gouvernement, par la voix de son ministre des PME, Alain Griset, vient d’annoncer vouloir faire passer le retard moyen sous la barre des 10 jours à la fin 2021. Pour atteindre cet objectif, il mise sur l’incitation, notamment auprès des grandes entreprises qui figurent plus fréquemment parmi les mauvais payeurs.  Il ne s’interdit pas de mettre également en œuvre des outils contraignants.

Pour autant, s’il est encourageant que l’Etat se saisisse du problème, la présidente et le rapporteur du rapport sur les délais de paiement rappellent que « comme la période de confinement en atteste, il reste indispensable que les entreprises elles-mêmes maîtrisent leurs encours de créances clients et de dettes fournisseurs par la maîtrise de leurs délais de paiement, améliorent leurs chaînes de paiement et s’assurent de la robustesse des moyens de paiement qu’elles utilisent. »

 

L’affacturage, une arme face aux délais de paiement

Cette distorsion dans la trésorerie peut être largement atténuée en faisant appel à l’affacturage. Une technique d’ailleurs saluée par le rapport de l’Observatoire qui note que l’affacturage apparaît comme la première source de financement à court terme pour les entreprises. Et la France est l’un des rares pays européens où les factors ciblent l’ensemble du spectre des entreprises, des plus petites aux plus grosses, notamment grâce à la dématérialisation des démarches, simplifiant l’accès aux produits proposés.

Une TPE ou un artisan peuvent ainsi bénéficier, au même titre que les PME ou ETI de la souplesse de solutions comme Cash in Time pour réduire le délai de règlement de leurs factures clients B2B.

 

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Sources :  les Echos 8/10/2020