Sur le papier, l’équation paraît simple et sans inconnue. Finance + Technologie = FinTech.

Ce néologisme est depuis quelques années devenu très tendance auprès des professionnels des secteurs de la bancassurance et de la presse mais aussi du grand public. Loin d’être un épiphénomène, les FinTechs préfigurent les services financiers du futur. Explications.

D’après France FinTech, une association qui a vu le jour en 2015 et qui promeut les plus belles pépites françaises du secteur en France et à l’étranger, une FinTech est « une entreprise utilisant des modèles opérationnels, technologiques et économiques innovants pour traiter des problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers ». Voici un panorama par secteur des différents types de FinTechs.

 

Les quatre grandes catégories de FinTechs

 

 

Catégorie 1, les FinTechs à destination du particulier. Ce sont des services web, généralement couplés à des applications smartphones, qui gèrent des paiements, proposent des outils de gestions des finances personnelles ou encore des cagnottes en ligne par exemple pour des anniversaires.

Catégorie 2, le crowdfunding à destination des porteurs de projets. Depuis quelques années, les plates-formes de financement participatif, dont le nombre ne cesse de croître, se posent en véritable alternative de financement pour les entrepreneurs. Sous forme de don, de prêt ou de financement de capital, ces sites mettent en relation des investisseurs particuliers et des entreprises.

Catégorie 3, les services financiers BtoB qui proposent aux PME-TPE des offres de financement à court terme hors du circuit bancaire.

Enfin catégorie 4, les insurtechs qui repensent complètement le domaine de l’assurance. Comparateur, assurance 100% digitalisée ou encore collaborative, la révolution est en marche.

 

Fintech : un marché au potentiel colossal

Si les FinTechs existent depuis la fin des années 90, l’explosion de ce marché a seulement lieu depuis quelques années comme l’attestent ces chiffres mirobolants. Entre 2014 et 2015, l’investissement dans ce secteur en France a bondi de 750%, passant ainsi de 20 à 167 millions d’euros. Un phénomène mondial puisque sur la même période, les investissements mondiaux sont passés de 5,92 à 11,76 milliards d’euros*.

L’explosion de ces investissements n’est pas due au hasard et s’explique par la conjugaison de trois facteurs. Tout d’abord, les montants des transactions dans le secteur de la banque, des assurances, de la gestion d’actif ou encore du trading sont colossaux et récurrents. Un marché à potentiel que les investisseurs ont rapidement identifié. Ensuite, les évolutions rapides ces dernières années dans le domaine du « Big Data » et du « Cloud » facilitent l’agrégation et l’exploitation de flux de données à grande échelle, ce qui permet de créer des services innovants. Enfin, un cadre juridique favorable a rendu possible aussi l’explosion de ces start-ups de la finance.

Depuis 2007, la loi européenne sur les services de paiement, dit loi DSP1, garantit un accès équitable et ouvert aux marchés de paiement. Véritable brèche sur le monopole des établissements bancaires, un projet de loi DPS2 est dans les tuyaux pour 2018.

« Mais contrairement à une idée reçue, les acteurs traditionnels du secteur bancaire et les FinTechs ne sont pas en compétition frontale, il existe une cohabitation avec au bout du compte un gagnant : le client »

Pour illustrer cette complémentarité, prenons l’exemple concret des services de financement BtoB.

 

La FinTech d’une banque traditionnelle : la combinaison idéale ?

 

Prenons l’exemple du groupe Crédit Agricole qui a lancé cette année sa FinTech Cash in Time. C’est une solution de financement de factures à destination des PME-TPE et des entrepreneurs.

 

« Tous les avantages d’une FinTech combinés à une expertise métier de plus de 50 ans »

Elle offre, d’un côté le service digital et innovant d’une FinTech : il suffit de proposer sa facture client B2B en ligne et les algorithmes de Big Data vous donnent une réponse instantanément sur la possibilité de financer votre facture. Si elle est acceptée, vous recevez le cash sur votre compte bancaire en moins de 24h**. De l’autre, c’est toute l’expertise métier du groupe Crédit Agricole mise à disposition des PME-TPE et des conseillers répondant à chaque interrogation. Bref, tous les avantages d’une FinTech combinés à une expertise métier de plus de 50 ans : la combinaison idéale.

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Selon l’étude « FinTech and the evolving landscape » réalisé par Accenture en 2016.

** Sous réserve de la conformité des factures et du respect des conditions générales de financement