Pratique commerciale ancestrale, l’affacturage connaît depuis quelques années une forte croissance notamment auprès des PME/TPE françaises. Cette dynamique s’explique par plusieurs facteurs. Décryptage.

 

Considéré par de nombreux historiens comme l’un des plus anciens modes de financement des entreprises, l’affacturage tire ses origines des commerçants de l’Antiquité. Le terme affacturage vient du verbe latin facere qui signifie littéralement « faire une action pour le compte de quelqu’un ». À cette époque les grandes civilisations commerçantes, comme les Phéniciens, les Grecs et les Romains, établirent des villes-comptoirs tout autour de la mer Méditerranée.

 

 

Sur place un distributeur se chargeait de vendre la marchandise importée d’un producteur moyennant une contrepartie financière. Un producteur de vin de la ville de Carthage pouvait par exemple grâce à ce réseau de distribution vendre ses bouteilles en Sicile ou en Égypte. L’affacturage durant l’Antiquité n’englobe qu’une cessation de marchandise entre un vendeur et un distributeur.

 

L’affacturage : une ou des définitions ?

Durant le Moyen-Âge, le terme « factor » va peu à peu apparaître. Celui-ci désigne la personne qui a pour mission de vendre des marchandises pour le compte d’un producteur tout en lui garantissant l’assurance d’être payé. Puis, c’est véritablement à partir du XIXème siècle que l’affacturage — tel que nous le connaissons actuellement — revêtit un aspect contractuel, non plus marchand, mais de rachat de créances. En pleine révolution industrielle, l’Angleterre devient le plus gros fournisseur de textiles des États-Unis. Pour faire face à cette demande les manufactures anglaises tournent à plein régime. Or entre le temps de production et d’acheminement vers la côte Est américaine, il pouvait se passer au moins entre 6 à 10 mois. Pour ne pas stopper leurs activités, faute de trésorerie, les entrepreneurs anglais font alors appel à des banques américaines afin que celles-ci rachètent leurs créances. Une fois leur trésorerie renflouée, les usines ont alors les moyens financiers de continuer d’acheter des matières premières et donc de poursuivre leur production.

 

 

Un mode de financement en pleine croissance

En France, on considère officiellement l’arrivée de l’affacturage en 1964 avec le lancement de deux acteurs sur le marché : FactoFrance Heller et la Société française de factoring (SFF) — ancêtre d’Eurofactor, la marque d’affacturage du Crédit Agricole. Peu à peu les grands établissements bancaires français se sont lancés sur le marché. De 1985 à 2010, le taux moyen annuel de croissance de l’affacturage se situe autour de 15,5%*.

 

 

En parallèle, le montant des créances augmente aussi chaque année de manière significative. Cela fait donc un bon moment que l’affacturage s’est installé dans l’économie française. Pourtant depuis quelques mois, les médias spécialisés ne parlent plus que de cette pratique de financement à court terme. Car l’affacturage est en train de modifier son centre de gravité. Autrefois exclusivement prisée par les grands groupes, voici que cette pratique séduit de plus en plus les PME/TPE et les entrepreneurs français.

 

La digitalisation de l’offre au service de tous

Les délais de paiement et les besoins de financement à court terme qui en découlent, ont toujours été un fléau pour les PME/TPE françaises.

Pourquoi ne se sont-elles pas tournées plus tôt vers l’affacturage ? Simplement car la pratique semblait encore souvent contraignante aux petites structures. Les acteurs de l’affacturage en ont pris acte et s’appuient sur les nouvelles technologies pour proposer des solutions d’affacturage plus simples, plus rapides, plus transparentes et plus sécurisées.

 

 

Une évolution de l’offre pour acter un changement de mentalité

Ce changement porte ces fruits puisque les pratiques évoluent : les PME/TPE françaises considèrent de plus en plus l’affacturage comme la meilleure solution de financement à court terme et les offres se sont adaptées à leurs demandes.

Prenons un exemple concret. Lancée par le groupe Crédit Agricole, la solution en ligne Cash in Time regroupe en une solution trois services recherchés par les entrepreneurs : financement court terme, recouvrement des factures clients, garantie contre l’impayé. ?

L’inscription et la demande de financement de factures se font en ligne, pour le côté facile. La réponse est immédiate et le cash est viré en mois de 24h**, difficile de faire plus rapide. Le prix est transparent : 3,5 % du montant TTC de la facture, sans frais complémentaires quoi qu’il arrive.

L’affacturage moderne, bien loin des Phéniciens à Carthage, doit devenir un réflexe pour les entrepreneurs français. Surtout quand on sait que plus de 90% du tissu économique français est constitué de TPE/PME.

 

Pour découvrir la solution Cash in Time, 👉 cliquez ici 👈

 

* Chiffre de l’Association française des sociétés financières (ASF).

** en moins de 12h pour les clients du Crédit Agricole.