La sécurité informatique est un enjeu généralement sous-estimé par les petites structures… Les hackeurs ont bien cerné les failles du système et ils en profitent ! Ce manque de vigilance peut coûter cher, alors quelles sont les solutions pour se protéger efficacement et réduire les risques au maximum ?

 

La sécurité informatique : mieux vaut prévenir que guérir !

Les pièges à éviter sont nombreux et parfois difficiles à déjouer face à l’habileté des hackeurs… Les risques les plus redoutés par les chefs d’entreprises des petites et moyennes structures sont multiples : les mails frauduleux, le piratage de données, les attaques via des malwares, des logiciels malveillants, et le vol d’ordinateurs ou de téléphones portables, les tentatives d’escroqueries par mail ou par téléphone…

Les conséquences de ces attaques peuvent porter gravement préjudice au chiffre d’affaires et à la réputation des entreprises. La volonté des pirates est de rendre publique des informations confidentielles, de détériorer l’image de l’entreprise, de provoquer des pertes financières ou encore d’extorquer des sommes d’argent.

 

 

Les cyber-attaques ne concernent pas que les entreprises du CAC 40

Les PME sont de plus en plus exposées à ces risques informatiques. Selon une étude de Kaspersky Lab et Euler Hermes publiée fin 2018, 21% des PME ont été victimes d’un cyber-attaques au cours de l’année 2018. Les pertes estimées sont évaluées à moins de 10 000 euros dans 64% des cas. Mais celles-ci sont parfois bien plus élevées et peuvent aller au-delà de 51 000 euros dans 14% des cas.

Pourquoi les TPE et PME sont-elles dans le viseur des pirates ? Pour une raison simple : ils sont la plupart du temps sous-traitants d’entreprises plus importantes. Par effet de ricochet, en attaquant les forces vives les plus vulnérables au début de la chaîne de production, cela peut avoir un impact finalement aussi sur les grands groupes. L’ancien secrétaire d’État au numérique Mounir Mahjoubi déclarait d’ailleurs fin 2018 : « Si 100 000 PME sont touchées, c’est tout le pays qui est paralysé ».

 

Quelques chiffres clés à retenir

  • 9 sociétés françaises sur 10 déclarent avoir déjà subi une attaque en 2018 ;
  • 76% seulement des PME pensent que la sécurité informatique est un vrai sujet d’inquiétude ;
  • 1 PME sur 2 ne forme pas ses salariés aux risques informatiques ;
  • 43 % des PME ne sont pas assurées contre les cyber-risques ;
  • Les cyber-attaques représentent une perte pour les entreprises estimée à 600 milliards de $/an. (Sources Gartner & Symantec).

 

 

Des solutions simples à mettre en place sans tarder

Le gouvernement français s’inquiète de la vulnérabilité des PME face aux attaques informatiques et mène donc auprès d’elles des campagnes de sensibilisation. L’objectif ? Accompagner les entreprises dans le renforcement de leur politique de sécurité informatique en leur partageant des bonnes pratiques et en facilitant leur démarche en cas d’attaques.

 

Voici les principaux conseils à retenir :

  1. Enregistrer régulièrement toutes ses données ;
  2. Mettre à jour son système informatique ;
  3. Choisir un anti-virus et le tenir à jour ;
  4. En cas d’attaque, faire une déclaration sur le site cybermalveillance.gouv.fr qui renvoie vers une liste de prestataires locaux ;
  5. Complexifier ses mots de passe ;
  6. Sécuriser le réseau wifi de l’entreprise.

De plus, l’humain est souvent le maillon faible du système, c’est pourquoi la formation des salariés à ce type de risques est primordiale.

 

 

Rappelez à vos collaborateurs les bonnes pratiques à adopter :

  • Ne pas ouvrir une pièce jointe provenant d’un expéditeur inconnu ;
  • Ne pas cliquer sur les liens contenus dans les emails non identifiés ;
  • Ne jamais avoir d’usage illicite de son accès internet (téléchargement, streaming) pour éviter la contamination par des virus ou des logiciels malveillants ;
  • Ne pas utiliser de logiciels sans licence et toujours effectuer les mises à jour ;
  • Etre vigilant en situation de mobilité (par exemple, ne pas relier son terminal mobile à l’appareil d’un tiers).

Enfin, certaines assurances proposent aux entreprises une couverture pour se protéger contre les risques informatiques. Les TPE/PME sont rares à bénéficier de ce type de protection, alors qu’il existe pourtant des offres adaptées à leurs enjeux et leurs besoins.

Si vous n’en avez pas encore entendu parler, renseignez-vous !

 

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